Perte du Doubs vers la Loue. A propos d’un ruisseau de la Cluse et Mijoux

Voici un petit article ancien mais toujours d’actualité de Pascal Reilé, géologue et très bon spécialiste du karst comtois.

Source Reilé

Le cas de ce ruisseau situé en amont de Pontarlier illustre bien la « capture » future du Doubs par la Loue. La perte de ce ruisseau en direction de la Loue se situe entre la Cluse et Mijoux (Chateau de Joux) et le village des Verrières de Joux (frontière suisse sur la ligne de partage des eaux Méditerranée/Mer du Nord!) . Il existe une grande faille qui court schématiquement de la Source de la Loue et  jusqu’à Métabief. Elle crée un décrochement de près de 9 km. Cette faille crée une ligne de faiblesse empruntrée par la RN 57: quand vous montez de Besançon à Métabief, dites vous qu’à partir de Saint Gorgon vous circulez sur la faille. Cette faille explique les perte du Doubs d’Arçon en aval de Pontarlier mais aussi des pertes vers la Loue dès l’amont de pontarlier. Ces pertes vers la loue sont donc disséminées et inéluctables. Autant dire que le bétonnage de failles est bien inutile.

Texte Reilé version courte en pdf:Perte Chateau de Joux

Texte Reilé version longue pdf: Article Reilé – Ruisseau La Morte – Version longue

Beaucoup de cartes intéressantes dans la version longue

Pour les plus intéressés vous pouvez aussi retrouver des infos sur cette dans l’excellent livre de Bichet et Campy « Montagnes du Jura – Géologie et paysages » page 234.

1 réflexion sur “Perte du Doubs vers la Loue. A propos d’un ruisseau de la Cluse et Mijoux”

  1. Bonjour,
    Le système hydrologique est complexe et sensible.
    Toute action humaine a forcément des impacts insoupçonnés.
    Le bétonnage envisagé en un lieu peut provoquer des catrastrophes ailleurs.
    C’est « l’effet papillon ».
    Si seulement on pouvait réfléchir avant d’agir… et comprendre que nos actions humaines ont des impacts importants.
    Le Doubs devient un oued.
    A sec un jour et débordant le lendemain.
    La faute à qui.
    A l’homme bien entendu.
    C’est comme la pollution du Dessoubre. Pas besoin d’être fin expert pour comprendre que ce n’est pas la vie paisible de nos anciens sur « le plateau » qui risquait d’abimer cette merveilleuse rivière.

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