Cahier des charges du Comté: le Collectif SOS LRC demande de vraies normes agri-environnementales compatibles avec la préservation des rivières

La révision actuelle du cahier des charges du Comté est un moment important pour les rivières comtoises. Le Collectif présente ses propres propositions pour obtenir un CDC compatible avec la préservation des rivières… et des prairies.

Les propositions du Collectif SOS LRC:Propositions Collectif SOS LRC pour révision CDC comté 2019

Source enil.fr

La production de lait à Comté domine l’agriculture des plateaux jurassiens. Cette agriculture bénéficie d’une image verte et même si nous ne sommes pas (encore) dans les excès bretons les dérives actuelles (lisier, intensification de la production, casse caillous…), les conséquences pour les rivières sont dramatiques du fait des sols calcaires peu épais et de riuvières calcaires peu tolérantes à la pollution. Depuis quelques années déjà le Collectif SOS LRC, sans nier la part domestique des eaux usées, a bien démontré la prédominance des pollutions agricoles dans les pollutions organiques (azote, phosphore). Il est urgent d’avoir une production de lait à Comté respectueuse des rivières en empêchant l’intensification actuelle. Les prairies, alors beaucoup plus fleuries, et l’image du Comté en profiteront aussi.

 

3 réflexions sur “Cahier des charges du Comté: le Collectif SOS LRC demande de vraies normes agri-environnementales compatibles avec la préservation des rivières”

  1. Bravo ! Il faudrait que chaque agriculteur se responsabilise et prenne sėrieusement conscience du danger rėel des polutions et les consėquences dramatiques pour la gėnėration a venir .

  2. Merci pour votre excellent rapport concernant le cahier des charges Comté.
    On y mesure l’extrême dégradation générale de l’ensemble des facteurs, mais aussi les voies à suivre.
    Malheureusement les voies suivies par notre agriculture agro-chimique, soutenue par un syndicat qu, sous prétexte de défendre les agriculteurs, les envoie directement vers une impasse risque de se poursuivre.
    Pour vivre de leur travail les agriculteurs n’ont nul besoin de surproduire et de surinvestir. Cela n’arrange que leur banque, les marchands de machines et de produits phyto-sanitaires.
    La presse, et des organisations comme la vôtre, s’appuyant sur des témoignages probants et de véritables études scientifiques sont indispensables pour la prise de conscience de la catastrophe en cours.
    Tout est empoisonné: Les sols, les rivières et l’eau de consommation (nano-particules, hormones…),les animaux et l’être humain. Les mêmes qui nous soignent sont ceux qui nous empoisonnent !
    Les images que vous publiez des rares prairies encore sauvages rappellent, non sans émotion, aux anciens comment notre nature était belle avant les tristes champs de pissenlits actuels. Même plus consommables d’ailleurs…
    Il est grand temps de passer outre les tergiversations et de mettre en place la désobéissance civile si nous ne voulons pas passer un jour au tribunal de l’histoire pour notre inaction.
    On ne pourra pas dire « on ne savait pas ».
    Nul besoin que je vous décrive comment était ma rivière dans les années 50 en comparaison dela rivière morte qu’elle est devenue. On sait parfaitement ce qui se passe sous nos yeux.
    Et ce qui est étrange c’est que ce sont les jeunes, qui n’ont pas connu la beauté de notre nature qui y sont le plus sensibles. Et notre seul espoir…

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