Nassis à sec à l’etiage et conséquences biologiques

Nassis du Gressot – Chenecey Buillon – Loue moyenne
Quelques précisions de Jean-Pierre HEROLD  concernant un autre problème provoqué par les étiages prolongés : l’assec des nassis.
Les  nassis , ces formations tufeuses , souvent perpendiculaires au cours de la rivière , ont été exondés tout l’été… les graminées se sont installées sur les Fontinalis  ( Bryophytes = mousses )  et développent leur système racinaire dans dans le  nassis et ses fameuses mousses « autochtones »
Lors du retour en eau – le tout est normalement submergé – les Fontinalis ne peuvent plus reprendre leur croissance et leur rôle de fixation du calcium ( dépôt de CO3Ca). Ce calcium peut alors participer au colmatage des rivieres en précipitant, en aval des nassis, dans des gravières, avec d’autres composés.
Ces milieux spécifiques aux rivières calcaires  ( voir les tufs de Beaume les Messieurs, la cascade de Vermondans ou celle de Consolation … )
sont des sites connus des botanistes pour leur richesse en mousses, fougères  …… et des biologistes pour celle des invertébrés au cours de leur développement …..
Donc, là encore , la dérive climatique menace des équilibres fragiles. On rappellera que les effets des canicules sont majorés au niveau des étiages par les pertes des zones humides, les barrages, l’absence de ripisylves… tous des facteurs sur lesquels on peut agir localement !

1 réflexion sur “Nassis à sec à l’etiage et conséquences biologiques”

  1. Bonjour,

    On peut parler aussi de l’érosion des berges, qui favorise ces étiages de plus en plus sévères.

    Un gros boulot de replantation a été fait sur la moyenne Loue, cela fait plaisir à voir

Répondre à GATEY Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.