Doubs : Groupe binational pour l’amélioration de la qualité des eaux

Lors des mortalités importantes de truites et d’ombres sur le Doubs Franco-Suisse en 2011 (saprolégnia), les autorités des 2 pays ont pris l’initiative de créer un Groupe binational pour l’amélioration de la qualité des eaux et des milieux aquatiques du Doubs franco-suisse sous l’autorité du préfet du Doubs et du directeur de l’office fédéral de l’environnement.

Il s’avère que ce groupe binational ne s’est pas réuni depuis 2016 et que la partie concernant la qualité des eaux n’a jamais été prise en compte de manière cohérente par les 2 états.

Les ONGs Françaises et Suisses réclament que le groupe de travail se réunisse de toute urgence, conformément aux engagements pris, et que le groupe « qualité des eaux » traite, en priorité, le programme d’actions définis dans le document cadre pour le Doubs Franco-Suisse en 2012. Elles demandent également que les aspects micropolluants et volet agricole y soient ajoutés. 

Cette démarche commune montre l’intérêt d’une mobilisation globale des ONGs pour le DOUBS

Ci-dessous, copie du courrier adressé au préfet du Doubs et au directeur de l’office fédéral de l’environnement.

Lettre-ONG_FCH_groupe-binational_20.2.2020

5 réflexions sur “Doubs : Groupe binational pour l’amélioration de la qualité des eaux”

  1. Merci Marc!

    Sincèrement on croit rêver…
    Je sais bien qu’on est les champions du monde (nos cousins hélvètes ont l’air doués aussi) des commissions de travail, comités de pilotages et autre cotechs aux noms pompeux, on est imbattables pour trouver des solutions, émettre des recommandations (rarement mise en oeuvre ou suivies) , pondre des études …pour le coup ce groupe binational plein de bonnes intentions semble avoir été étouffé dans l’oeuf, c’est affligeant…depuis 2016???
    On attend avec impatience des retours des destinataires…le courrier est au top, implacable 🙂 bravo à vous!
    Un amoureux du Doubs

  2. Les budgets de lutte contre la pollution doivent être ré-orientés.
    Il est aberrant qu’un pays comme le nôtre qui produit par tonnes des rapports scientifiques de haut-
    niveau ait un niveau aussi important de pollution de ses rivières.
    Les scientifiques ont le grand mérite de nous alerter mais il faut maintenant passer à la phase
    2 : CONSTATION /PLAINTE / CONDAMNATION.
    IL faut coordonner l’action entre les associations ,l’OFB, la POLICE et la GENDARMERIE , et
    faire sortir les juges d’instruction sur le terrain ,puis demander à la presse un meilleur suivi des
    affaires.
    Pour revenir à la question des plaintes : il serait certainement efficace de les faire aussi porter par une structure juridique centralisatrice qui s’étofferait au fil du temps et deviendrait experte
    en angles d’attaque juridique contre les pollueurs.
    TOUT à fait d’accord avec MARCO.

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