Le Collectif SOS Loue et Rivières Comtoises (SOS-LRC) a reçu, le mercredi 4 Novembre 2015, le Prix Charles C. Ritz pour ses travaux de concertation, restauration et proposition suite aux multiples pollutions des rivières karstiques du massif jurassien.
Décerné par un jury composé de membres de l’International Fario Club, le lauréat de l’année précédente et des experts du milieu halieutique, ce prix récompense toute action en faveur de la protection de rivières et leurs habitants.
Le Président du Jury, M. Jean-Marc Vervelle, a remis le Prix, une sculpture de Joachim Belmas et un chèque d’un montant de trois mille euros à l’initiateur et animateur bénévole du Collectif SOSLRC, M. Marc Goux, lors d’une cérémonie dans les salons du Travellers Club à Paris.
M. Goux, était accompagné par M. Victor Frossard, un des hydrobiologistes du collectif, et de M. Patrick Duboz, agriculteur et président de fruitière à comté. Le collectif avait tenu à ce qu’un représentant du monde agricole soit présent et partage la reconnaissance des efforts accomplit.
Marc Goux a fait une présentation détaillée des actions du Collectif SOS-LRC et leurs avancées principales sur des sujets tels la production laitière des quatre AOP fromagères des plateaux karstiques, la gestion des trois barrages hydroélectriques / Doubs franco-suisse et les dysfonctionnements des dispositifs d’épuration ayant tant d’effets néfastes sur les rivières et leurs habitants, et par voie de conséquence sur la santé humaine
Devant un auditoire d’experts et de pêcheurs de différents pays voisins de la France M Goux a exposé le rôle des deux plaintes européennes déposées et des manifestations pour être enfin entendu. Les grandes avancées dues à son action, notamment de dépassement progressif du déni général. Ses propositions solidement étayées pour sauver les rivières comtoises, couvrant les grands domaines de l’agriculture, l’assainissement, la filière bois, l’industrie, l’hydroélectricité, la continuité écologique, l’aquaculture et la gestion piscicole.
Ce prix est un encouragement à poursuivre les efforts réalisés, et à les intensifier, car si une réelle prise de conscience est bien présente avec une démarche générale, dans le dialogue, qui vise à sauver ces rivières les actions concrètes de grande ampleur restent encore à mener, et l’avenir de nos rivières reste toujours incertain.