Sècheresse et eaux usées

La sècheresse empêche le principe de dilution des rejets d’eaux usées en rivière. En plus de ces étiages sévères, majorés par l’homme, la vie aquatique souffre donc de concentrations beaucoup plus importantes des polluants, puisque les rejets, eux ne diminuent pas.

Patrice Malavaux nous a illustré tout ça par une vidéo. Profitez notamment des temps forts: 2′ (turbinage des eaux usées du Locle), 4′ et 5′ où on découvre même le captage d’eau de la Ville de Morteau.

Cette vidéo est le fruit de ces vadrouilles sur le Doubs Franco-Suisse. En cette période de sècheresse historique, il n’y a donc bientôt plus que des eaux usées dans nos rivières comtoises. Illustration extrème de tous nos rejets quotidiens et de l’incurie de nos décideurs. Car, rappelons-le, les solutions techniques existent: remise en état des réseaux (souvent en fin de vie) pour éviter que les eaux usées se perdent avant la station d’épuration (STEP) et mise en place de STEPs performantes notamment avec de l’épuration tertiaire (traitement des eaux de sortie de STEP par le passage en milieu végétalisé et/ou traitement spécifique. Rien d’extraordinaire les techniques sont connues et maîtrisées.
Pour mémoire, une plaquette distribuée à des élus en 2015 pour mieux appréhender cette problématique eaux usées: Sensibilisation épuration eaux usées pdf

2 réflexions sur “Sècheresse et eaux usées”

  1. LACROIX gérard - Bois de Gand - contact par courriel exclusivement. Je suis rarement à l'écoute de mon téléphone

    Vous association est un collectif d’associations vouées, en principe à la défense de l’environnement.
    Vous dénoncez en permanence les dysfonctionnements ADMINISTRATIFS qui ont pour conséquences des agressions permanentes des différents milieux qui constituent l’environnement dans lequel nous agitons.

    Dans les faits, vous dénoncez les conséquences de décisions que vous ne mettez pas en cause en utilisant les moyens de droit disponibles. En fait, vous ne voulez pas scier la branche sur laquelle vous « êtes assis ».
    `
    Le réalité, vos associations sont suspendues aux mamelles de l’état ou des collectivités parce qu’elles attendent des subventions, pour poursuivre leurs « activités » sous forme d’études et « recherches » diverses que l’ÉTAT ( au sens le plus général du terme) a choisi de ne plus financer parce que « les caisses sont vides » : L’ÉTAT est en faillite !
    Ces études diverses sont nécessaires mais, il est beaucoup moins couteux de les sous traiter à des « asso » que de payer des fonctionnaires qui vont ensuite faire carrière. Dans les faits, vous accepter de « supporter » cette politique nuisible.

    Le droit n’est pas fait pour les chiens et, en plus ça marche mais, dixit: « tu nous fait chier avec ton droit » ( Responsable d’une des associations membre de votre collectif.)

    Pas problème, j’agis en solitaire et, ça marche . On peut bloquer beaucoup de projets nuisibles ou de financements publics « nuisibles » à l’environnement en se servant des outils juridiques sans qu’il soit nécessaire de recourir à un avocat.

    LE DROIT, LE SEUL POUVOIR À DISPOSITION DE CEUX QUI N’EN ONT AUCUN !!!

    Je vous laisse à vos dénonciations qui n’ont aucun effet. Il suffit pour s’en rendre compte de suivre la litanie de vos articles .

    Gérard LACROIX

    1. Koeberlé philippe, SOS LRC.

      Cher Monsieur,
      Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre combat même si votre propos est truffé de contre-vérités, sans doute par manque d’informations…
      Le collectif SOS LRC ne touche pas un centime de l’état, ou de quelque administration que ce soit, est constitué de bénévoles, souvent en activité, qui donnent leur temps et leur argent à la défense des rivières (ce qui nous a valu un prix national et un prix international). Ses moyens financiers sont dérisoires, surtout par rapport aux pollueurs !
      Nous avons entamé et finalisé deux recours juridiques auprès du conseil de l’Europe. Sans doute l’ignorez-vous ? Des actions juridiques sont en cours contre certaines communes particulièrement polluantes, mais nous ne le crions pas sur les toits.
      Nous avons été à l’origine du SAMU de l’Environnement de Franche-Comté, opérationnel depuis un an, là encore grâce à un dévouement proche du sacerdoce de quelques bénévoles.
      Si nous n’en faisons pas plus c’est que nous manquons de moyens humains et financiers pour aller plus loin et que les résultats d’une action juridique peuvent prendre des années, contrairement à une dénonciation médiatique constante et répétée, parfois plus efficace. Mais les deux approches sont totalement complémentaires.
      Mais puisque vous semblez attaché à l’indépendance financière des associations nous accepterons volontiers un don de votre part pour aider SOS LRC
      Ce sera plus efficace et plus utile pour ce combat que nous paraissons avoir en commun, que de calomnier des bénévoles en restant bien au chaud derrière votre écran.
      Cordialement…

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