Véloroute Corre Port/Saône

MAI 2021 – Le compte n’y est toujours pas

Alors que l’Enquête Publique sur le projet de Véloroute V50 entre Corre et Port-sur-Saône porté par le
département de Haute-Saône est close depuis le 8 avril dernier, les ONG considèrent que le compte n’y est
toujours pas. Les ONG environnementales, constatent que ces objectifs fondamentaux ne sont toujours pas
réunis et restent toujours aussi critiques. Les ONG sont favorables au projet de Véloroute V50 entre Corre à
Port-sur-Saône mais défavorables au parti pris d’aménagement et tracé défendus par le Conseil
départemental.

JUILLET 2020 – Les ONG dénoncent le projet d’aménagement de la Véloroute V50 en Haute-Saône

Article du 20 juillet 2020 disponible en cliquant ici

Les ONG environnementalistes France Nature Environnement Bourgogne Franche-Comté, France Nature Haute-Saône, le collectif Sos Loue et Rivières comtoises et la CPEPESC Franche-Comté unissent leur voix pour dénoncer le projet d’aménagement de la Véloroute entre Corre et Port-sur-Saône (70) porté par le Département de Haute-Saône tel qu’il est actuellement élaboré. Devant le nombre d’atteintes à l’environnement dont ce tracé serait responsable, nous proposons un autre parcours, moins impactant pour les habitats et la faune.

Le projet de véloroute européenne (V50 – l’échappée bleue Moselle-Saône) est soutenu par les défenseurs de l’environnement à condition que  sa conception et sa réalisation respectent les milieux traversés et leur biodiversité. 

Alors que le tracé présenté pour réaliser le tronçon Corre/Port-sur-Saône traverse une zone d’intérêts écologiques majeurs, la « ZONE NATURA 2000 VALLÉE DE LA SAÔNE », et constitue un des principaux réservoirs biologiques du bassin Rhône Méditerranée Corse, le tracé proposé par le Départementprévoit «l’artificialisation de 56 929 m² de zones humides et 47 260 m² d’habitats d’intérêt communautaire, exclusivement des prairies».

À terme, cette véloroute, si son tracé n’était pas modifié selon nos recommandations, deviendrait sur de longs secteurs un obstacle au domaine de liberté de la rivière Saône, une entrave à sa dynamique pourtant indispensable à sa régénération, à son équilibre et à la biodiversité rivulaire. Sans compter que cette proximité à la rivière pourrait nécessiter des travaux de consolidation de berges, induisant des coûts de maintenance très élevés, et banalisant encore davantage le lit mineur de la Saône.

La construction d’une véloroute n’est pas anodine, elle impacte l’environnement, le choix de son emplacement est donc fondamental.