Pas besoin d’épandre du lisier à Dijon, il est déjà dans les rivières

Vous trouvez dégueulasse ce lisier épandu dans cette rue dijonnaise hier ? Nous aussi. Et dites vous bien que c’est pareil pour les poissons dans les rivières comtoises. Quand on vous parle des fonds noirs des rivières, c’est de ça que l’on parle, rien d’autre ! Pas besoin d’épandre du lisier à Dijon, il est déjà dans les rivières

Hier à Dijon, une partie du monde agricole revendique crouler sous les contraintes environnementales, l’excès de zèle de l’état… Le monde agricole suffoque… Pourtant ce n’est pas l’ensemble de la profession qui approuve ces dérives, bien au contraire, et nombreux sont ceux qui s’en offusquent…. 

Pendant ce temps-là, les rivières franc-comtoises souffrent. Cette rue de Dijon crépie de fumier, ce n’est ni plus ni moins que les fonds des rivières comtoises, tous noirs de lisier puis tout vert d’algues, des poissons malades puis qui crèvent sans faire de bruit, des rivières patrimoniales, exceptionnelles qui agonisent car elles ne digèrent plus ces excès du productivisme agricole qui a décidé ne pas produire mieux mais toujours plus, au prétexte fallacieux de “on nourrira pas la planète avec le bio”, dans le déni complet des méfaits environnementaux de ces dérives, et au mépris des quelques lois environnementales qui s’imposent à eux. 

En ce qui concerne la zone AOP Comté, la surproduction de lait, la croissance incroyable de la filière est en inadéquation totale avec la capacité d’épuration des milieux récepteurs. Sauvons les rivières, sauvons la filière, c’est urgent !

Fond du Dessoubre le 7 avril 2021 !