Malgré les différences (de taille !) entre l’apron du Rhône et l’ours polaire, ces deux espèces partagent pourtant une caractéristique commune : leur survie dépend de notre capacité à préserver leur habitat naturel et à lutter contre le dérèglement climatique. En somme, ils sont mal barrés.
Pourtant, grâce, notamment, au travail du Conservatoire d’espaces naturels Rhône-Alpes et de la Citadelle de Besançon, nous en savons aujourd’hui beaucoup plus sur l’apron du Rhône, dont le nom scientifique est Zingel Asper et un de ses surnoms : le Roi du Doubs.
Ce petit poisson d’eau douce est un véritable trésor de notre patrimoine naturel. Mais malheureusement, il est devenu très rare et a quasi disparu de la plupart de ses zones d’habitats, toutes situées, comme son nom l’indique dans le bassin du Rhône (et oui, petit rappel toujours utile, nos rivières sont dans le bassin versant du Rhône !). Le spécialiste mondial de ce petit poisson s’appelle Mickäel Bejean et il est hydrobiologiste au Muséum d’histoire naturelle de Besançon.
Où trouver de l’Apron du Rhône ?
Jusqu’au début du 20ème siècle, l’Apron du Rhône vivait sur plus de 2.200km de rivières, en jaune sur la carte ci-dessous. Désormais, on ne le retrouve plus que là où il y a du rouge. Et encore ! Dans la partie Doubs Franco-Suisse, aucun apron n’a été retrouvé lors des derniers comptages ces dernières années.
C’est quoi ce poisson ?
L’APRON du Rhône, le roi du Doubs, emblème du collectif SOS Loue et Rivières Comtoises
Dès 2011, le collectif SOS Loue et Rivières Comtoises a initié ce que nous appelons « La plainte Apron ». Vous trouverez quelques informations sur cette plainte dans cet article de 2016 : Plainte Apron : Les états français et suisses toujours sous surveillance. Toujours en cours, cette plainte, au niveau européen, a permis la mise en place d’un PLAN National d’actions APRON. Voir la vidéo ci-dessous !
Alors, comment peut-on aider à préserver ce poisson ? Tout d’abord, en sensibilisant notre entourage à son importance, en soutenant les associations de protection de la nature, et en favorisant la réintroduction de l’apron du Rhône dans les cours d’eau où il a disparu.