Faut-il laisser un apron en vie ?

Dans la Loue

Enfin ! Août 2023, nous recevons une photo de poisson ! Et pour une fois, il n’est ni malade, ni mort !

Ô Joie, ô bonheur !

Certes, les cailloux ne sont pas bien propres, mais cet apron dans la Loue jurassienne nous remplit de joie. Il en faut peu pour être heureux. Merci Claire Poirson.

Mais cette joie ne durera pas. Pas du tout.

En effet, Claire complète sa photo de ce message :

« Je me baigne dans la Loue depuis 30 ans et cette année est assez désastreuse en termes d’observation de poissons autre que du blanc. Habituellement, des aprons, j’en fais plein tous les jours mais cette année, il m’a fallu une semaine pour en trouver un. »

Dans le Doubs Suisse, les recherches ont abouti !

Pendant ce temps-là, dans le Doubs en Suisse, Céline Barrelet, chargée du projet « Doubs Vivant » en Suisse, projet porté par le WWF Suisse, Pro Natura et FSP, est aux anges. Et elle a de quoi ! Alors qu’en 2020, aucun individu d’aprons n’avait pu être observé sur cette dernière portion du Doubs où il était présent, le 12 août 2023, après des semaines de recherches, un individu majestueux a enfin été trouvé ! Un ouf de soulagement.

Bien sûr qu’un seul individu ne suffit pas. Mais plus aucun signifierait qu’il serait déjà trop tard.

Pour en savoir plus sur le projet Doubs Vivant, voir leur site https://doubsvivant.ch/ ou ci-dessous leur page Facebook.

En mai dernier, nous faisions le point sur l’Apron dans cet article :

L’apron du Rhône, notre ours polaire

NB : Le titre de cet article fait référence à un monologue de Don Rodrigue dans Le Cid de Corneille (acte 1, scène 6) : « Des deux côtés mon mal est infini. Ô Dieu, l’étrange peine ! Faut-il laisser un affront impuni ? »