Nous vous informons de la tenue ce mercredi 14 juin 2023 à 19h30 à la Salle CulThurel de Lons-Le-Saunier d’une conférence donnée par Gilles Sené sur la thématique de l’eau et des micropolluants.
Quelle est la qualité de l’eau distribuée à Lons ?
Conférence proposée par le collectif AGIR 39 Mercredi 14 juin 2023 à 19h30 à la salle des Lucioles (CULThUREL), 6
quai Thurel à Lons-le-Saunier (39).
Cette conférence sur le thème de la qualité de l’eau distribuée sur l’agglomération de Lons-le-Saunier résulte du travail réalisé par Gilles Sené, écologue, agrégé de l’Université en Sciences de la Vie et de la Terre, à partir des données brutes publiques et disponibles sur les sites Naïades pour les eaux superficielles et Ades pour les eaux souterraines. Il s’agit d’analyses ponctuelles sur plus de 20 années, c’est sous l’angle des micropolluants que Gilles Sené a orienté ses recherches.
La dénomination de micropolluants recouvre toutes sortes de polluants présents dans l’eau en millionièmes de gramme par litre et ce sont aussi bien des micropolluants issus de combustions diverses (goudrons = HAP), de la sphère industrielle (solvants, etc.), domestique (lessives, etc.), alimentaire (pesticides, conservateurs, etc.) que sanitaire (cosmétique, médicaments (ici non recherchés), plastifiants (phtalates, bisphénols), etc.
Ces molécules recherchées et retrouvées dans les analyses exploitées permettent de mettre en évidence la présence dans l’eau de micropolluants (en nombre et concentrations) telle que certaines analyses étudiées auraient dû interdire la consommation des eaux captées et distribuées (mises à part certaines corrections possibles liées aux toxicités différentes des molécules).
Une autre partie du travail effectué permet de comprendre pour une bonne part l’origine de ces micropolluants qui se retrouvent partout : dans les eaux, les organismes vivants y compris les humains (agricultures intensives, process industriels, directement ou indirectement par les rejets humains et la STEP).
Des solutions ?
Les solutions pour remédier à cet état chimique – participant sans doute très largement à l’érosion du vivant et de la biodiversité comme de la régression de la santé humaine – passeront obligatoirement par une remise en cause obligée et urgente de notre modèle sociétal : en particulier, pour tout le monde, le passage à l’alimentation sans pesticide ajouté, le bio, plus respectueuse des hommes, des eaux, des sols et de la vie.